Safari autour de la maison (chapitre I)
Quand il fait très chaud, on a pas toujours envie d’aller mettre le nez dehors… Heureusement pour le naturaliste, une maison à la campagne est aussi une vraie petite réserve naturelle en soi !
07 juillet 2013.
Alors que nous prenons le petit-déjeuner dans la véranda, un syrphe type Episyrphus balteatus est attiré par la boite de céréales: une boite blanche constellées de point jaunes: ok, avec une once d’imaginations, on pourrait la confondre avec des marguerites…
Pendant ce temps, une « guêpe mâçonne » Sceliphron destillatorium fait irruption, à la recherche de son nid, peut-être celui caché derrière le volet, ou bien sous l’appui de la fenêtre.
17 juillet 2013.
Couché sur le carrelage de la véranda – restée ouverte toute la nuit – un Carabe chagriné (Carabus coriaceus) appelle au-secours. Je le remet sur ses 6 pattes, puis après quelques clichés le dépose sur le muret de la terrasse.
22h, l’épeire diadème (Araneus diadematus) se met à l’ouvrage. Elle commence par faire du ménage sur sa toile . Au début, j’ai l’impression qu’elle tâtonne chaque fleurs de glycine restées accrochées pour voir si par hasard ce serait comestible. Mais très vite elle les fait tomber une par une et recommence complètement son « land art ».
18 juillet 2013.
Après quelques semaines d’un temps chaud et sec, il a enfin plu cette nuit. Les merles s’en donnent à coeur joie autour du cerisier. C’est aussi et surtout la fête à l’escargot. Un escargot des haies* Capea nemoralis a trouvé un toboggan géant parsemé de gouttes d’eau : le couvercle du récupérateur d’eau, le pied quoi 😉
A suivre…
* Lire à ce propos les passionnants numéros 97 et 98 de ‘La Hulotte ‘
Cette entrée a été postée le dimanche, juillet 21st, 2013 at 20 h 12 min
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