Le Rougequeue à front blanc (Juin)

Le Rougequeue à front blanc (Juin)
15 h 11 min , 28 juin 2020 0

Troisième partie: Juin, les jeunes sont de sortie.

Lundi 01 juin. 6h30. Rue de la Trémouille. Le couple intensifie petit-à-petit le ravitaillement des poussins, qui auraient 3-4 jours, tout se passe bien.

 

 

Mercredi 03 juin. 6h30. Place Thévenin. Ici, le couple est en nourrissage intensif. Je les vois souvent posés sur les cheminées du bâtiment, puis disparaître derrière. Un peu frustrant, le nid est hors de ma vue.
7h. Parc Georges Nouelle. Le couple est toujours en chasse sud-ouest du parc, à chaque fois ils emportent de la nourriture du côté de la promenade Sainte-Marie. Mais une fois dans la rue, impossible de les retrouver. L’enquête piétine…

 

Dimanche 07 juin. 6h00. Promenade Sainte-Marie. Nid trouvé ! Les adultes alarment bruyamment au carrefour de la Rue de Traves avec des proies dans le bec. Ils tournent autour de l’abri des transformateurs électriques (déjà utilisé par un couple de Rougequeue noir…) où je distingue un jeune posé sur la panne sablière.

 

Mercredi 10 juin. 6h15. Parc Georges Nouelle. Je découvre enfin les deux premiers jeunes volant, perchés dans le grand marronnier blanc, et ravitaillés par les adultes. Sans surprise, le couple les a conduit vers la zone de chasse.

 

 

Jeudi 11 juin. 7h10. Rue Canet. Au moins deux jeunes camouflés dans la végétation, à moins de 30 mètres du nid d’origine.
Rue de la Trémouille: le mâle a disparu depuis quelques jours, seule la femelle assure le nourrissage.
18h30. Place Thévenin. Les 2 (?) jeunes volant sont cachés dans un petit carré en friche, au bord du gymnase. Parfois, l’un d’eux se montre sur le muret, avec son plumage juvénile bien caractéristique, plus moucheté que celui des jeunes Rougequeues noir.

 

Samedi 13 juin. 7h. Rue de la Trémouille. Après une journée de pluie continue, je retrouve 2 poussins à terre, morts (depuis plusieurs jours ?) en contrebas de bouche d’aération. La femelle continue le nourrissage des deux survivants. Par pitié, et pour l’encourager, je lui offre quelques vers de mon lombricompost.


Dimanche 14 juin. 7
h. Pré Saint-Jean. le couple chasse une Pie bavarde vers l’église St Paul Apôtre, le mâle pousse la chansonnette par intermittence… puis j’entends des cris de jeunes : ils sont 4 – au minimum – planqués dans les arbres et arbustes de la place, au pied de la tour où se reproduisent des Martinets à ventre blanc.
18h. Aubépins. Il y a du monde au parc en cette fin d’après-midi. Dans l’indifférence quasi-générale, j’observe 2 jeunes ravitaillés par un couple à proximité du passage souterrain de la rue du Pont de Fer.

 

Lundi 15 juin. 6h. Rue de la Trémouille. Je suis réveillé par le cri d‘une corneille, elle a repéré un cadavre à l’entrée du nid. La femelle alarme. Il ne reste plus qu’un seul jeune vivant au nid.

16h15: un nouveau mâle vient visiter la bouche d’aération… quant au survivant, il a quitté le nid dans la matinée, et doit se trouver dans les parages si j’en juge le comportement de la femelle… Finalement, après un affût dans la voiture (!), je finis par observer le nourrissage : le juvénile est planqué au sol, contre un mur, bien caché dans les herbes. Il ne bouge pas et reste silencieux.

 

Mardi 16 juin. Je continue ma prospection à vélo dans les quartiers nord de la ville.

7h00 Aubépins. La femelle couve encore au nid trouvé dans un trou d’arbre (peut-être un orme), il y a quelques jours.


7h15 Le Stade. Un couple nourrit au moins 2 jeunes dans les arbres vers les anciens locaux de l’AOMSL…
7h30 A un centaine de mètres, un autre couple apporte de la nourriture dans un nid caché dans un encadrement de fenêtre d’un tour désaffectée. Vu le comportement des adultes, les jeunes devraient bientôt sortir.

 

Vendredi 26 juin. Aubépins. Un ami me signal qu’il ne reste plus un seul poussin dans la loge. Envol des jeunes (précoce dans ce cas) ou prédation ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *